Hello à tous,
Aujourd’hui, Gaëtan Debec nous présente sa sympathique Renault Clio 1.6 16s N2, Seule voiture Française à rouler en N2 (et pas N2S).
Gaëtan nous raconte un peu sa saison et sa passion et nous donne les caractéristiques de sa voiture.
1/ Bonjour Gaëtan, présente toi stp ?
Bonjour à toi, je m’appelle Gaëtan Debec, j’ai 24 ans et je suis technicien mesure dans le traitement des eaux à Mérignac (33).
Plongé dans le sport automobile et plus particulièrement le rallye depuis tout petit grâce à mon papa, il m’aura fallu attendre la fin de mes études pour franchir le pas et prendre ma première licence.
Début des rallyes en copilote au Rallye de La Guirlande en 2019, et début des rallyes au volant, la même année au Rallye de L’Agora Thibérien.
2/ Tu roules en Renault Clio N2, parle nous de ses caractéristiques ?
Je roule avec une Renault Clio 2 1l6 16s de 2003, développent d’origine 107 chevaux.
Partis d’une voiture d’origine avec la quelle j’ai roulé quelques mois, nous avons préparé la voiture avec mon papa et des amis, pendant 1 an environ.
La Renault Clio reste proche de l’origine puisque je concours dans la catégorie N2. Quelques améliorations faites au fur et à mesure viennent, à chaque fois, améliorer les performances de la voiture :
- Niveau châssis : nous avons installé des amortisseurs Bilsteins B8, ainsi que des silent-blocs renforcés pour améliorer la tenue de route.
- Niveau moteur : nous avons simplement installé 2 AAC groupe N pour augmenter la puissance du moteur lors du passage en N2.
- Du côté de la boîte à vitesses : pour la saison 2022, nous avons monté un pont court et un autobloc qui nous aidera grandement lors de rallyes avec dans des conditions pluvieuses.
Pleins d’autres petites choses viennent agrémenter la voiture pour avoir quelque chose d’homogène et performant.

3/ Pourquoi avec choisi cette voiture et ne pas avoir pioché dans la gamme PSA (comme tous le monde) ?
Ma première voiture a été une Renault Clio 2 Billabong de 65 chevaux.
J’ai fait les 400 coups avec. Elle m’a amené sur beaucoup de rallyes, fait prendre l’indépendance que tous les jeunes de 18 ans veulent avoir avec leurs permis.
Bon, elle a malheureusement fini, contre un arbre …
Donc le jour où j’ai voulu franchir le cap de monter moi même ma voiture, je voulais le faire avec une clio.
Une Renault Clio RS étant trop chère pour débuter, je me suis tourné vers la 1l6 16s pour pouvoir rouler en N2S, avec ma propre voiture, faite « maison » avec mon papa.
Avant même le montage, je savais que les petites bombes de chez PSA étaient, sur le papier, plus performantes mais, comme je le dis souvent, je fais du rallye pour me faire plaisir et ce plaisir passe par conduire une clio.
Je ne reviendrai en aucun cas en arrière pour faire comme les copains et monter une Peugeot 106 S16 ou Citroën Saxo VTS.
Aujourd’hui, avec les améliorations faites et l’expérience acquise durant ces 2 saisons, je vois qu’il est possible de se battre avec les pilotes qui roulent en Peugeot 106 et Citroën saxo, le choix de la Renault Clio devient donc payant avec du roulage.
4/ Une idée des points forts et faibles ?
Le point fort de la voiture est son châssis. On est proche du châssis de la clio RS et au vu des performances des Clio N3.
On peut mettre en avant cette partie de la voiture, qui nous aide grandement sur des spéciales rapides et sinueuses (1 point pour la firme au losange).
Les points faibles sont un peu plus nombreux, si on la compare aux 106 et saxo.
Elle est déjà plus lourde d’origine mais elle a aussi un déficit de puissance de presque 10 cv d’origine et en groupe N, cela compte.
De plus, les pièces sont moins facile à trouver car peu de pilotes roulent en clio 1l6 (si ce n’est en A6K), donc on doit faire « à la bidouille » pour arriver à trouver des pièces, alors que les pièces PSA restent plus facile à trouver.
5/ Quelles évolutions encore possible ?
Dans les évolutions possibles encore: améliorer le châssis en mettant des amortisseurs plus compétitifs, passer sur une boîte à crabots puis, ensuite, nous arriverions vite à la limite de la réglementation groupe N.
Seul un changement de groupe (passage en groupe A) pourrait nous permettre d’améliorer grandement la voiture.
Mais pour le moment, je vais rester dans la configuration d’aujourd’hui, qui me va à merveille et avec laquelle je m’amuse énormément.

6/ Quel programme as-tu en 2022 avec cette voiture ?
Le programme de l’année 2022 est pas totalement défini et calé à 100%.
Cette année, la qualification à la finale n’est pas l’objectif premier. Je vais rouler dans la Région Nouvelle Aquitaine et alentours pour me faire plaisir, découvrir de nouveaux rallyes qui n’ont pas eu lieux à cause de la pandémie ces 2 dernières années.
Je vais essayé de réunir le budget pour me permettre de faire un gros rallye cette année, possiblement une manche du Championnat de France.
On a déjà bloqué quelques dates pour faire notamment le Rallye de Saint Emilion, le Rallye du Pays Basque ou encore le Rallye Vallée de l’Homme Perigord Noir, qui est quasiment à domicile.
7/ Des remerciements à faire ?
Je vais commencer par remercier mon papa. Sans lui je ne pourrais jamais faire ce que je fais aujourd’hui et la voiture ne serait pas aussi aboutie qu’elle ne l’est maintenant.
Ensuite, je tiens à remercier tous les gens qui me suivent et m’encouragent, en commençant par ma famille, mes amis mais aussi les personnes qui prennent de leur temps pour m’aider sur la voiture pendant les rallyes, mais aussi en dehors, pour préparer la voiture et toutes les autres choses autour.
Merci aussi à ma copilote, avec qui on rigole énormément pendant les rallyes et je pense que c’est aussi la seule à me dire « tiens bien ton volant » en plein milieu de spéciale.
Je tiens à remercier aussi tous les sponsors qui me suivent dans cette passion. C’est aussi grâce à eux qu’on avance et qu’on peut rouler autant.
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